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DU CAMILLAGE

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15 août 2007

ne viens plus

ou plus simplement, plus couramment, je pourrais dire que c'est la fin, qu'après plusieurs années de blogs, je laisse ce monde un peu trop virtuel pour entrer dans le vrai, le monde réel. oui, il était temps que j'y fasse un tour. et maintenant que je vais enfin faire ce qui me plaît, il ne me fait plus peur ce monde austère.

voilà, je l'ai dis, c'est la fin.

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15 août 2007

l'Irlande et

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                                       ses barques                                  ses canards  ses demeures bourgeoises

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               ses vieilles librairies            ses falaises        son drapeau       

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                             ses champs                                               ses vagues       ses tumulus

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                                      ses moutons        ses vieux immeules      ses rues pavées

                                                                  

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                               ses pubs               ses maisons colorées                 ses plages

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                           son Connemara                       ses îles                       son ciel nuageux

                                                                                 

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                                 ses châteaux          ses ruines    ses paysages impressionnants

18 juillet 2007

holydays

montage_plage

15 juillet 2007

lovely dark hair

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" le portrait qui nous en reste le montre grand, élancé, viril cependant, avec un nez fin qui descend noblement du front sur une bouche mince. "

12 juillet 2007

les Très Grands

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I would have danced with her, I would have learnt how to paint with him.

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12 juillet 2007

on the road

le_boulevard_de_la_mortun bon mélange de ce qui me dérange : vulgarité, vitesse, violence. et pourtant... j'ai tout aimé ; des prises de vue, au fétichisme des pieds féminins, en passant par l'ambiance, les couleurs et la musique. Tarantino a l'art de combiner violence et spectacle.

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12 juillet 2007

l'inconscient (2)

" CLEANTHE : Mais si les sensations ne sont pas l'empreinte d'objets extérieurs, que sont-elles dès lors ? Quelle est leur origine ?

AUTOMONOPHILE : Moi.

CLEANTHE : Comment ?

AUTOMONOPHILE : Si, si, vous n'en coryez pas vos oreilles, mais vous m'avez bien entendu. Je suis moi-même l'origine de mes sensations.

CLEANTHE : Vous ? L'auteur du monde ?

AUTOMONOPHILE : Moi-même. Ce monde, fait de couleurs, d'objets, d'odeurs, c'est moi qui en suis le créateur.

CLEANTHE : Mon ami, adieu. L'entretien n'a duré que trop longtemps. Comment pouvez-vous dire que c'est votre esprit qui produit lui-même, pour lui-même, ses sensations ?

AUTOMONOPHILE : Quand vous rêvez, n'êtes-vous pas l'auteur de votre rêve ? Lorsque vous vous voyez en train de voguer sur la mer, cap sur les Amériques, les vagues sont-elles autre chose que le produit de votre imagination ?

CLEANTHE : Naturellement, puisqu'il s'agit d'un rêve.

AUTOMONOPHILE : Qui vous l'apprend ?

CLEANTHE : Le réveil.

AUTOMONOPHILE : Et si vous alliez vous réveiller de la vie ?

CLEANTHE : Allons !...

AUTOMONOPHILE : Qui vous assure qu'en ce moment, vous ne rêvez pas ?

CLEANTHE : Vous me troublez...

AUTOMONOPHILE : Puisque vous m'avez accordé que la matière n'existe pas, l'origine des sensations ne peut être que dans l'esprit. Quand nous rêvons, quand nous imaginons, ne sommes-nous pas les démiurges de nouvelles réalités ? Il s'agit ici de création consciente. Eh bien, la plupart du temps, nous créons inconsciemment ! "

11 juillet 2007

la perception (1)

" CLEANTHE : On fait grand bruit de votre thèse. Vous auriez, paraît-il, soutenu que vous n'aviez pas de corps. Mais cela, rassurez-moi, avec quoi l'avez-vous dit ? Avec votre bouche ?

AUTOMONOPHILE : Si l'entretien prend cette tournure, je préfère y renoncer de suite.

CLEANTHE : Pardonnez-moi, je n'ai pu résister au mot.

AUTOMONOPHILE : Il faudrait, pour que vous m'entendiez bien, que je vous expose auparavant ma théorie sur la matière, car tout s'ensuit.

CLEANTHE : Que dites-vous donc de la matière ?

AUTOMONOPHILE : Que la matière n'existe pas.

CLEANTHE : Quoi ? Prétendez-vous vous en tirer par une absurdité pareille ?

AUTOMONOPHILE : Dites-moi, quand êtes-vous en droit de dire qu'une chose est ?

CLEANTHE : Quand je la perçois.

AUTOMONOPHILE : C'est bien ce que je voulais vous faire accorder. Ce qui est, c'est ce que je vois, je touche ou j'entends, ou ce que je me souviens d'avoir vu, touché, entendu, mais rien d'autre. Ce que nous appelons le monde est la somme de nos sensations. Nous ne connaissons pas le monde lui-même, en lui-même, nous avons chacun un monde senti.

CLEANTHE : Voudriez-vous dire que personne ne sent le même monde ? Que chacun a un monde différent ?

AUTOMONOPHILE : Exactement. Voyons-nous identiquement ? Sentons-nous identiquement ? Tel a la langue goûteuse, tel un nez particulièrement savoureux, tel une sensibilité exquise au bout des doigts, et tel entendrait une mouche éternuer.

CLEANTHE : Cela est vrai.

AUTOMONOPHILE : Il y a donc autant de mondes que de particuliers.

CLEANTHE : J'en conviens.

AUTOMONOPHILE : C'est donc le language qui est cause que, par commodité, nous parlons d'un monde quand il y en a plusieurs. La disette des termes, nécessaire à la communication, nous incline à prendre le mot pour la chose.

CLEANTHE : Si je vous suis bien, à cause du langage, nous croyons qu'il y en a des milliers.

AUTOMONOPHILE : Oui. Car le monde n'est que dans nos têtes.

CLEANTHE : Je vous suis bien.

AUTOMONOPHILE : Dés lors, vous pouvez conclure avec moi que la matière n'existe pas puisque tout est dans nos esprits. Rien n'est matériel, tout est spirituel de par soi. La nature n'est que la prose de mes sensations. Appelez sensible ce que l'on appelle matériel, vous gardez la réalité et vous gagnez la cohérence. Je ne nie pas qu'il y ait des corps étendus, des odeurs, des couleurs, des saveurs, je ne nie pas qu'il y ait le rugueux, le lisse, le salé, je refuse simplement l'hypothèse d'une matière, cette sorte d'arrière-monde indépendant des qualités perçues. En vérité, le mmonde n'est que le sensible, on n'en peut point sortir. "

5 juillet 2007

Penser Rouge

Yann_Tiersen Cocorosie

Marianne_Faithfull Mickey_3D

Suzanne_V_ga T_tard

3 juillet 2007

quelques nouvelles

j'ai fini mon livre. j'ai découvert une chanson que j'adore d'un groupe que je déteste. on a chanté en voiture. on s'est goinfré. j'ai bien dormi. j'ai pleuré. je me suis allongée sur le sable. on a marché. j'ai eu des nouvelles de personnes qui me sont chers. j'ai eu peur. j'ai trouvé Tarantino talentueux. on s'est projeté dans l'avenir.

vacances

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